lundi 15 mai 2017

Paris Tokyo

Retrouver mes fils,
revoir Paris.
J'aime ma campagne, mais je me passerais difficilement
de ces séjours éclair dans la Capitale.

Plaisir à son comble en parcourant 
l'exposition Tokyo-Paris avec mon plus jeune fils,
au Musée de l'Orangerie.

Histoire d'une collection.
La collection d'un industriel japonais Shôjirô Ishibashi,
Président de l'entreprise de pneumatiques Bridgestone (1889-1976),
ouvert sur le monde,
"missionnaire de l'art occidental".

Les chefs d'œuvre de cette collection
sont abrités au Musée Bridgestone de Tokyo,
mais celui-ci est en travaux... alors...
certaines œuvres classées ont bénéficié 
d'une sortie du territoire japonais,
pour rejoindre le Musée de L'Orangerie,
unique étape occidentale...
Quel privilège !!

L'œuvre que j'ai préférée 
(non photographiée en entier, je n'aime pas que les encadrements
soient visibles !)


Takeji Fujishima
 1902
Réminiscence de l'ère Tempyô
(peintre japonais qui viendra étudier aux Beaux-Arts de Paris)




Takeji Fujishima
1909
Éventail noir
(à la manière de nos peintres occidentaux)




Paul Gauguin 
1886
(Poupée et éventails japonais sont introduits dans cette Nature morte
à la tête de cheval !)




Pablo Picasso
1923
Saltimbanque aux bras croisés
(J'aime l'alliance de ces deux couleurs vives, contrastant avec le visage et la posture sereine)



Découverte  d'œuvres  jamais vues,
parmi d'autres à découvrir aussi
dans Beaux Arts (hors série).
La ville de Tokyo n'était pas si éloignée de Paris !



mercredi 10 mai 2017

Faire comme si...

Imaginer rejoindre cet atelier de couture,
peint par l'artiste Arlésien Antoine Raspal.
Les couturières travaillent les "indiennes",
ces tissus colorés peints ou imprimés
qui, à l'origine, étaient importés des comptoirs des Indes.

En France, on se mit à produire des indiennes,
dans des manufactures situées à Nantes, Mulhouse, Rouen...

Les motifs de ces indiennes sont inspirants.
Alors, si je m'amusais à "faire comme si".
Comme si, il fallait imaginer des motifs....





Quelques croquis,
pour graver la gomme...



Poursuivre l'exercice,
en mettant en scène les motifs,
comme un carnet de collection...

Mes jolis ciseaux de brodeuse et couturière,
fabriqués à Nogent en Bassigny,
sont invités sur ces photos...









"Indiennes"
quel joli nom.
Le petit tour dans l'atelier des couturières, peint
par Antoine Raspal, s'achève avec ces dernières photos
où la gravure de ces tampons m'a permis d'imaginer 
des "impressions textile"
... qu'il faudra un jour transférer réellement sur un coton...
un autre projet !