mercredi 28 novembre 2012

Un parfum de jacinthe

Voilà j'étais partie pour photographier la jacinthe éclose ...


 puis ceci...



Alors dans le bouchon de la carafe s'est inscrit un reflet...

qui m'a rappelé le téléfilm d'hier soir sur France 2 - "Le cerveau d'Hugo" ; une docu-fiction sur l'autisme.
Luna y évoquait sa fascination pour "les reflets" qu'elle photographiait...

Tous les témoignages étaient d'une extrême qualité, sans pathos.

Alors je suis allée sur le site de cette chaîne et j'ai retrouvé des morceaux de ces témoignages d'une puissante justesse.

Verbatim - sélection :

Luna :
"Je me vois comme une femme puzzle. Ma vision est fragmentée, je suis fragmentée."
"Regarder quelqu'un dans les yeux c'est comme tomber dans un puits sans fond. Dans la plupart des cas c'est de l'angoisse pure."

Valentin :
"Nous, les Aspergers, nous avons plus de difficultés que les autres à mentir, voire une impossibilité. Parce que nous sommes tellement logiques et rationnels dans notre esprit que mentir c'est se détourner de ce que sont les règles. Et, les règles pour nous, c'est fondamental."

Magali :
"Dans un repas, quand les gens parlent et que ne je n'ai rien à dire, si je m'embête je pars. Je ne calcule pas, je m'en vais." 

Josef :
 "Vous pouvez avoir un Prix Nobel et pas savoir dire bonjour de manière socialement adaptée. Ce sont deux facultés complètement distinctes."
"Si on avait attendu que j'acquière les compétences pour passer en CP je serais peut-être encore en grande section. Ce qui serait un peu embêtant".

Sébastien :
«Dans La ligne rouge Sean Penn dit qu’il se sent seul seulement avec les gens. Pour moi c’est pareil."

A contrario des autistes, nous sommes des "neurotypes". A la lecture des témoignages ci-dessus, je ne me sens pas exclusivement "neurotype" !
Combien d'explorations restent encore à accomplir pour comprendre le cerveau humain ?
Les pensées de certains autistes flirtent avec la philosophie. Comme un reflet de vérité.  


 




mardi 27 novembre 2012

Flognarde aux pommes

Dessert du Cantal pour réchauffer un week-end automnal
(flan ferme, "faux" clafoutis...)
 


Recette :


Deux grosses pommes,
Quatre oeufs,
4 cuillerées à soupe de sucre
4 cuillerées à soupe de farine
25 cl de lait
une grosse noix de beurre
facultatif : 2 cuillerées à soupe de birlou (liqueur de châtaignes)

Beurrer un moule à manqué avec le beurre. Dans un saladier, battre longuement les oeufs et le sucre. Ajouter peu à peu la farine, puis délayer la pâte avec le lait.
Couper les pommes en quartier, puis lamelles moyennes. Les mettre dans un saladier, puis les arroser des deux cuillerées de birlou. Mélanger pour répartir le parfum.
Disposer la pâte dans le moule à manqué beurré, parsemez des lamelles de pomme.
Enfourner le tout une demi-heure à 180 °c.
A déguster tiède, c'est meilleur !!



 



 


 

samedi 17 novembre 2012

Découvrir Lisbonne,
Lisboa,
lieu de douceur européenne.

Quartier de l'Alfama

Un oiseau pris en otage dans une ambiance "layette"


Le bleu des azulejos


Au premier plan, une mise en scène éclectique. Au fond un paquebot sur le Tage.

Station de tramway "Martim Moniz", la mythique ligne 28

Scène sur la ligne 28 - Madone à l'enfant


Paroles de la chanson

"La maison sur le port"
chantée par Amalia Rodrigues - diva du fado
reprise par la chanteuse Juliette 

Il y avait des chansons, des chansons,
Les hommes venaient y boire et rêver
Dans la maison sur le port
Où les filles riaient fort
Où le vin faisait chanter, chanter, chanter
Les pêcheurs vous le diront
Ils y venaient sans façon
Avant de partir tirer leurs filets
Ils venaient se réchauffer près de nous
Dans la maison sur le port

Les volets se sont ouverts et depuis
Les rires des filles se sont envolés
Sous un tube de néon
Un fonctionnaire à lorgnons
Est perdu dans ses papiers, vieux papiers
Où sont les rideaux à fleurs
Et les lampes de couleurs
Les cheveux de Maria, ses bras nus ?
On dirait que tout est mort et bien mort
Dans la maison sur le port

Pourtant je suis revenue une nuit,
J'avais cru qu'on y chantait comme avant,
Mais les couples qui dansaient
N'étaient plus rien à présent
Que les ombres du passé, du passé
Vainement j'ai recherchécette fille que j'aimais
Qui savait aussi chanter et aimer,
Je vous dis que tout est mort et bien mort
Dans la maison sur le port

Ce n'est pas sur mes vingt ans que je pleure,
Bien souvent avec les filles j'ai pleuré
Mais on aurait pu laisser
Nos chansons dormir en paix
Nos chansons et nos amours, nos amours
Je l'ai dit à Maria
Et aux filles de là­-bas
Allons boire pour oublier
Un petit marc

Puisque notre coeur est mort et bien mort
Dans la maison sur le port